Wednesday, July 16, 2014

L'endroit à éviter au Cap-Ferret : Il Giardino

English:

Il Giardino in Cap-Ferret, France is apparently so bad that it has to sue people over negative online reviews.

Blogger Fined For Bad Review: There's No 'Point of Criticism If It's Only Positive'

A French blogger who was fined thousands of euros for writing a bad review online now tells Eater she stands by her critique. "I regret not having left the restaurant from the beginning and therefore never having written the article. That would have been easier," food blogger Caroline Doudet writes in an email to Eater (translated). "But otherwise, yes [I stand by the review], because it's still a lot of trouble for not much."
Last week, Eater reported that French courts demanded Doudet pay 1500 euros ($2,040 USD) for writing a negative review of Il Giardino, an Italian restaurant in Cap-Ferret, France in August of 2013. In the review (cached and translated) she wrote that the restaurant should be avoided and that the boss is a "diva."
Six months after the review ran, the restaurant brought Doudet to court. According to Sud Ouest (translated), the restaurant's lawyer claims the review caused "great harm" to his client because the negative review would come up as one of the first Google search results for the restaurant. The court asked Doudet to change the title of the post, which was "L'endroit à éviter au Cap-Ferret : Il Giardino" or "The Place to Avoid in Cap-Ferret : Il Giardino."
It'd be a shame if the wastes of skin at Il Giardino, the Italian "restaurant" in Cap-Ferret, France, learned about the Streisand effect.

The lawsuit forced the blogger to delete her scathing review of Il Giardino, but you can read a copy of it at the bottom of this post.

Français:

Il Giardino à Cap-Ferret, France est apparemment si mauvais que cela doit poursuivre les gens sur les commentaires négatifs en ligne.

Blogger reçoit une amende pour mauvaise critique: Il ya aucun "point de la critique si elle est seulement positif'

Un blogueur français qui a été condamné à une amende milliers d'euros pour écrire une mauvaise critique en ligne dit maintenant Eater elle se tient par la critique. "Je regrette de ne pas avoir quitté le restaurant depuis le début et n'a donc jamais avoir écrit l'article. Cela aurait été plus facile," blogueur alimentaire Caroline Doudet écrit dans un courriel à Eater (traduit). "Mais sinon, oui [je me tiens par la revue], parce que c'est toujours beaucoup de mal pour pas grand chose."

La semaine dernière, mangeur rapporté que les juridictions françaises ont demandé Doudet payer € 1500 ($ 2040 USD) pour écrire une critique négative de Il Giardino, un restaurant italien à Cap-Ferret, France en Août 2013. Lors de l'examen (en cache et traduit), elle a écrit que le restaurant devrait être évité et que le patron est un "diva".

Six mois après l'examen a couru, le restaurant a Doudet à la cour. Selon Sud Ouest (traduit), l'avocat du restaurant affirme la revue causé "beaucoup de mal" à son client parce que la critique négative apparaîtrait comme l'un des premiers résultats de recherche Google pour le restaurant. Le tribunal a demandé Doudet de changer le titre du poste, qui était "L'ENDROIT A EVITER au Cap-Ferret: Il Giardino" ou "La place pour éviter à Cap-Ferret:. Il Giardino"
Ce serait une honte si les déchets de peau de Il Giardino, le restaurant italien à Cap-Ferret, France, tirés de l'effet Streisand.

Le procès a forcé le blogueur de supprimer son rapport cinglant de Il Giardino, mais vous pouvez lire une copie de celle-ci au bas de ce post.


The Review that started this fracas (Courtesy of the Wayback Machine):
http://web.archive.org/web/20131204090140/http://leschroniquesculturelles.com/2013/08/24/lendroit-a-eviter-au-cap-ferret-il-giardino/
Aigreurs D'estomac
Il Giardino (aigreurs d'estomac)71 Bd de la plage
Cap-Ferret




Le Cap-Ferret est peut-être le Paradis, mais force est de constater qu’il y est un lieu, autrefois charmant, qui n’évoque plus guère ni le jardin d’Eden ni celui d’Épicure : le petit restaurant Il Giardino, spécialisé dans les pizza (mais pas que !) comme son nom italianisant le laisse présumer, et où nous avions l’habitude de nous rendre une ou deux fois par an. Cette année, ne dérogeant pas à cette tradition désormais ancrée dans le déroulement de nos vacances, nous y allâmes dîner.
Comme le titre de cet article le laisse présager, nous fûmes déçus. Pour plus de commodités, je vais laisser là le passé simple pour vous narrer cette aventure qui ne manque pas de piquant, mais qui par contre laisse désirer côté apéro et amabilité.

Lorsque nous sommes arrivés, un premier serveur nous a demandé, logiquement, si nous désirions manger en terrasse ou à l’extérieur, et comme il y avait pas mal de vent, nous avons opté pour l’intérieur, et sommes donc allés nous installer à une table. Immédiatement, une harpie en gilet fluo nous saute sur le paletot pour nous houspiller de nous installer sans autorisation (alors que, et d’une, nous en avions une, d’autorisation, et de deux… j’aime pas trop me faire engueuler par les serveurs, en général — par personne, du reste, mais encore moins lorsque je suis le client). Bref, ça ne commence pas très bien, mais le malentendu levé, elle nous file les menus. Et la, première erreur fatale dont découlera tout le reste : elle ne nous demande pas, comme c’est la coutume, si nous désirons un apéritif. Or, un apéritif, nous en désirions un (comme très peu de clients manifestement, mais enfin, c’est bien notre droit tout de même). Arrive une deuxième serveuse, qui prend notre commande, mais ne nous demande toujours pas si nous désirions l’apéritif (logique : sa collègue était supposée l’avoir fait), que nous sommes donc obligés de réclamer (nous y tenions).

Dix minutes passent, et toujours pas l’ombre ni de notre apéritif, ni de notre bouteille de vin d’ailleurs. Alors qu’immédiatement après avoir pris notre commande, la deuxième serveuse aurait dû nous le préparer et nous le servir : le principe de l’apéritif, c’est de permettre d’attendre sagement son plat. Enfin, il me semble. Donc je hèle un troisième serveur (nous reviendrons plus bas à cette question épineuse de l’enchaînement des serveurs) et lui dis (aimablement !) que ça serait bien de nous servir l’apéro, parce que sinon, nos plats vont arriver avant lui. Et bingo, alors que serveur n°3 nous apporte (enfin ! Nous commencions à nous dessécher) nos tant désirés apéritifs (sans cacahuètes. Fut une époque lointaine, dans ce restaurant, on nous donnait des cacahuètes avec l’apéritif. Ailleurs, on nous donne même des vraies tapas pour pas plus cher. Ta Panta Rei), nos plats arrivent avec serveuse n°1. Plats que nous renvoyons parce que zut, du coup nous n’en sommes qu’à l’apéro (par leur faute) et que le pastis accompagne mal l’entrecôte-frites. La serveuse bougonne.

Et ça continue. Alors que nous buvions, arrive la patronne, peu aimable malgré ce qu’elle voudra bien affirmer (à côté, les serveurs du café Marly méritent la palme d’or de la courtoisie), vient nous dire de nous signaler quand nous voudrons nos plats, parce qu’ils viennent déjà de jeter une entrecôte et que si ça doit durer 1/2 heure notre histoire, ça serait bien de le dire. Nous essayons donc de lui expliquer notre souci, et de lui faire remarquer ce qui, pour nous et depuis de nombreuses années, est la source du problème dans nombre de restaurants : que les serveurs n’ont plus de tables attitrées et qu’ils vadrouillent au gré du vent, ce qui fait qu’il n’y a plus aucun ordre et que règne la désorganisation la plus totale. Mais là, elle a une excuse (et là, je vous jure que je n’invente rien) : elle ne peut pas faire bosser ses serveurs plus de 44h et il faut qu’elle leur donne des jours de repos, alors comprenez mes braves gens, ça lui ferait trop de personnel à payer.

Stop ! Quoi ? Elle n’a pas le droit de faire bosser ses employés 24/24 7/7 ? Mais franchement, où va le monde !

Bref. On nous apporte notre vin (froid !) et nos plats, réclamés deux fois. L’entrecôte était nouvelle, ok, ce qui n’était pas le cas des pizza, sèche sur les bords. Bon. Nous prenons, quand même, un dessert (ce que n’ont pas fait les gens de la table d’à côté, partis en jurant qu’ils ne reviendraient pas). Bon, ok, les boules de glace étaient grosses. Mais bon.

Ma maman va payer, et essaie de revenir sur l’incident, et se fait envoyer paître par une patronne toujours aussi mal embouchée et dédaigneuse. Et elle a payé les apéros, source du conflit, alors qu’il est d’usage, dans la restauration, de les offrir aux clients lorsqu’il y a un souci (vu la marge qu’il se font dessus, ils peuvent se le permettre).

Conclusion ? Un restaurant où nous n’irons plus parce que la patronne se prend pour une diva (alors que, sérieusement, elle n’est pas la propriétaire de Chez Hortense, non plus), l’une des serveuses serait bien inspirée de ne jamais bosser à Londres parce qu’elle ne risque pas de pouvoir vivre de ses pourboires, et on se fout du client et le sens du commerce est plus qu’approximatif. Je vous engage à le noter dans votre liste noire si vous passez dans le coin !

(tout ça pour deux apéritifs… à quoi tiennent les guerres)
Il Giardino71 Bd de la plageCap-Ferret

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